Ces maladies se caractérisent par des phases « actives » où la diarrhée est souvent présente, et des phases « quiescentes » où les symptômes disparaissent après/pendant le traitement institué.
La plupart des études épidémiologiques montrent qu’un régime alimentaire pauvre en fibres, et trop riche en sucres et protéines, serait un facteur de risque de développer une MICI
Aucun régime particulier n’est proposé dans ces maladies, car les poussées actives de maladie ne sont pas déclenchées par les aliments. On peut même garder les fibres qui ne gênent pas la cicatrisation.
Aucun aliment ne retarde la cicatrisation. L’exclusion du gluten n’apporte aucun bénéfice en terme de cicatrisation. Mais la diminution d’amidon et fructanes (cf FODMAPs) peut améliorer les symptômes, comme cela est montrée au cours des colopathies fonctionnelles.
Au contraire, il faut un régime bien équilibré pour éviter la survenue de carences vitaminiques ou en Fer, fréquentes au cours de ces maladies.
On peut simplement conseiller, en cas de diarrhée importante, de diminuer la part de fibres (céréales, légumes verts et fruits) en cas de diarrhée, car les fibres accélèrent le transit.
Dès que le transit se normalise, on peut reprendre un régime alimentaire normal.
Les probiotiques n’améliore pas la maladie de Crohn, mais pourraient avoir une (faible) efficacité dans la RCH.
La curcumine (contenue dans le Curcuma) est une piste thérapeutique dans la RCH